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Fidèles lecteurs, comme vous le savez sûrement si vous êtes parisien, la Mairie de Paris a déclaré la guerre aux locations meublées de moins d’un an estimant que ce système prive du logement annuel aux habitants.

Je vous rappelle que nous parlons d’1,5% du parc locatif parisien, soit 20 000 logements uniquement, que les propriétaires nous confient car ils ne peuvent pas le louer sur un bail d’un an. En effet, ces petits propriétaires occupent leur appartement, souvent ils sont retraités et il s’agit d’un pied-à-terre pour eux et leur entourage. La location temporaire constitue alors une rentrée d’argent intéressante en temps de crise et tout en permettant de continuer à profiter de son logement de façon indépendante.

D’autre part, il faut savoir que les appartements sont loués en moyenne 3 mois dans l’année. La cible touristique ne représente que 4% de nos clients, nous accueillons dans 76% des cas des professionnels. Où iront-ils si cette location temporaire est interdite ?

Une première question sans réponse…

Il faut comprendre que les agences de locations temporaires sont des petites structures, PME voir TPE, qui n’ont pas la force de frappe des syndicats et par conséquent aucun poids médiatique.

Saviez-vous que face à cette interdiction, 2 100 emplois sont menacés ? C’est 3 fois plus que PSA à Aulnay. Et dans toute la France nous sommes plus de 5 000. Jusqu’ici, personne ne s’est intéressé au sort des salariés du secteur. Pourtant, nous avons déjà pris quelques initiatives qui demeurent trop isolées : interpellation du maire de Paris lors de ses compte-rendus mensuels de mandats, lettres aux ministres concernés. Jusqu’ici, peu de résultats : personne n’a, parait-il, le temps de nous recevoir.

Pourtant, les choses commencent à bouger : nous venons d’avoir une première réunion avec le ministère du Travail.

Mais nous ne serons réellement écoutés que si nous représentons l’ensemble des salariés du secteur. C’est pourquoi nous avons besoin de votre soutien actif.

Dans un premier temps, aidez-nous à diffuser ce courrier auprès de vos collègues, visitez notre page Facebook et signez notre pétition.

 

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